Le dépôt de la Société Guinéenne de Pétrole survenue dans la nuit du dimanche à lundi, 18 décembre 2023, entraînant de nombreuses victimes et d’importants dégâts matériels est loin d’impacter les populations guinéennes.
En tout cas, les spécialistes estiment que cet incendie et surtout la fumée qui s’en est suivi ne restent pas sans conséquences. Notamment d’abord sur la santé des populations. « L’exploitation des produits pétroliers présente toujours des risques pour la santé. Séquelles chroniques potentielles, présence d’anomalies cellulaires, présence de mutations des chromosomes, composés cancérigènes et effets néfastes sur le système cardiovasculaire sont envisageables si la gestion des risques pour la population et les travailleurs n’est pas resserrée » soutiennent les spécialistes. Pour le cas spécifique de Conakry, déjà les spécialistes conseillent le port de masque, ne serait-ce que dans la zone spéciale de Kaloum.
Sur le plan économique, les Guinéens ont commencé à souffrir du manque de carburant avec pour conséquences directe la montée en flèche des prix des produits pétroliers entraînant de facto l’augmentation sur le marché des prix de tous les produits, notamment ceux de première nécessité.
Sur le plan social, on le vit depuis les moments de l’incendie. De nombreuses familles ont été déplacées suite aux déflagrations provoquées par l’incendie. De nombreuses maisons ont été endommagées partiellement, exposant ainsi les occupants à la précarité et à la dépendance.
Mais, aux demeurants qui du Gouvernement ou de la société guinéenne de pétrole doit indemniser les victimes ? c’est la question court sur toutes les lèvres.
En attendant, l’Etat a déjà une liste des impactés et des victimes. Peut-être après tout, le moment des réparations viendra. En attendant, l’Etat panse les plaies des blessés.