Artiste, auteur, compositeur et interprète, Ibrahima Sory Diakité a commencé la musique à travers les émissions télé-réalités. C’était dans les années 2000 au sortir d’une compétition.
Tout a commencé au Mali, avec l’émission Maxi vacances, qu’il a animée avec engouement vers 2003-2004, puis il a participé au projet opéra du Sahel. Un projet qui regroupait plus de 80 artistes de différentes nationalités. Après ce projet, il rejoint une émission télé réalité dénommée « CASE SANGA saison 1 ». De là, il est parti au Burkina Faso en 2009 pour animer une autre émission téléréalité appelée « Faso academy ».
A son actif, Ibrahima Sory Diakité possède plusieurs singles et a collaboré avec des grandes figures culturelles du continent africain comme la malienne Oumou Sangaré.
Actuellement, l’artiste travaille sur son projet en Côte d’Ivoire où il mène sa vie musicale dans la plus grande sérénité. « Dieu merci, à Abidjan ici, j’ai pu travailler sur mon album mais je suis un peu bloqué par rapport au moyen pour pouvoir terminer tout le boulot. Je suis à mon premier album et cet album est appelé « YEKO » qui signifie la méchanceté gratuite. YEKO est un album qui a été travaillé avec quelques grands de la place et des arrangeurs évidemment. J’ai plusieurs singles et il faut préciser que j’ai commencé la musique avec le live, car je suis né artiste, c’est un destin, c’est Dieu » nous a-t-il confié avant de revenir sur son enfance qu’il a effectuée au Mali où presque tout a démarré pour lui dans l’univers de la musique. « Ça ne se passait pas bien entre moi et ma famille adoptive au nord du Mali où j’ai grandi. J’étais un enfant battu, un enfant privé de son épanouissement et c’est à partir de là que j’ai commencé à chanter. D’abord, je chantais les chansons de ma grande sœur Oumou Sangaré. Les gens me disaient souvent que je réveillais tout le monde avec mes chansons ».
Certes passionné par la musique, la vie de Ibrahima Sory Diakité n’a pas été rose au Mali. Sa difficile enfance le poussait mandier pour survivre. « C’est au nord du Mali que j’avais commencé à mendier. Avec ma famille adoptive ça n’allait pas bien car on m’obligeait à faire les travaux ménagers et tout cela à l’âge de 8 à 9 ans. Pour gagner ma vie, deux (2) ou trois (3) cuillerées à manger, voilà pourquoi je mendiais. Je chantais tout ce qui me passait par la tête et quand je chantais certaines femmes pleuraient lorsque dans mes chansons j’évoquais ce que je subissais à l’époque » rappelle-t-il. Comme on aime le dire souvent « la chance est pour ceux qui ne savent pas abandonner » l’artiste s’est armé de courage et de patience. Du nord du Mali, il décide de partir à la recherche de ses parents à Bamako où il commence à vivre pleinement sa vie d’artiste en intégrant une troupe. « Quand je suis venu à Bamako à la recherche de mes parents, tout s’est remis en place. J’ai intégré la troupe BABEMBA du Mali, de là j’ai été à la troupe District de Bamako. Tout ça c’est dans la danse. Après, j’ai rejoint Mamadou Kanté après BOURASSA. C’est comme ça que je me suis forgé pour me retrouver dans la Mannequinat » raconte-t-il avec émotion
Après un travail et une expérience artistique inspirants teintés des hauts et des bas, le rêve de l’artiste c’est de sortir son album qu’il a presque finalisé.
Son autre ambition c’est bien de faire de grandes scènes, participer à des grands concerts, chanter auprès des artistes de partout. Surtout avec les musiciens guinéens pour lesquels il dit avoir une affection particulière.