Sûrement rares sont des gens qui supportent sa franchise dans une collaboration. Mais nombreux sont ceux qui reconnaissent son talent de travailleur et de manager partout où il est passé comme responsable. Car, pour lui les autres avant tout. Le train » Conakry express » est une preuve éloquente quand il était aux affaires à une époque du pays. Mais, à mes yeux ce qui me frappe le plus c’est son humilité dans la responsabilité, et son sens à mobiliser autour de lui dans la vérité. J’avoue qu’au ministère des transports, au gouverneur de Conakry et au ministère des postes et télécommunication, des témoignages non les moindre m’ont révélé des actes que cet homme qui passe inaperçu a posé en un laps de temps dans ces différents domaines.
Et pour son arrivée dans le football à la tête du club Industriel de Kamsar. Le général à la retraite a frappé fort dans son ambition de rendre la monnaie à ses semblables par le biais du ballon rond en dépit des risques qui entourent ce sport roi. Du poste de président de club au PCA du CIK l’ambition des footeux chez l’homme est la même. Je me souviens encore des dires de plusieurs confrères qui l’ont côtoyé à la LGFP que le président Mathurin est un bosseur et un connaisseur de la chose publique.
En marche vers le récent congrès électif du Comex de la feguifoot, j’ai aussi approché et connu ce cadre à sincérité irréprochable, au mental inébranlable et un croyant dans l’âme. Le tout sous la tutelle de la Guinée et de ses citoyens. Doit‐ on continuer à nier dans ce pays les bonnes œuvres des uns et des autres en les jetant dans les poubelles de l’histoire ou en les célébrant à titre posthume ? Je pense que la donne doit changer en faisant de ces Hommes des guides pour les générations futures. Je termine en disant que le général Mathurin Bangoura se résume par l’humilité, le travail, la rigueur, la vérité et l’audace de bien servir sa nation.
Et si ce que l’ancien président américain Theodore Roosevelt a affirmé un jour est une réalité en disant << le mérite revient à celui qui descend dans l’arène >>. Alors rendons à César ce qui l’appartient de droit à son vivant.
Mathé Bah