Comme dit dans nos précédentes éditions, depuis plus de deux semaines, les activités de la société française baptisée ‘’Alliance Minière Responsable (AMR)’’ sont au ralenties. Cela pour rappel a été provoqué par une descente des Gendarmes venus de Boké pour des raisons dont seuls les commanditaires seuls savent.
En effet, suite à ces agissements orchestrés on ne sait trop par qui, cette entreprise minière s’est vue obligée de stopper ses activités depuis le samedi 13 avril 2024.
Surprises par cet acte, les communautés riveraines qui tirent de larges bénéfices de cette entreprise sont également restées longtemps plongées dans l’incertitude par rapport à la reprise effective des travaux d’AMR, ce, après le départ de la SMB et de Top Mining.
Pour ces communautés d’accueil, il serait inadmissible de voir cette entreprise hautement citoyenne sombrer sans motif valable.
C’est pour cette raison qu’elles ont expressément dressé des barricades pour se faire entendre par les autorités locales et par le Ministère chargé des Mines.
Selon nos informations, ‘’ce sont des gendarmes qui seraient venus s’opposer à l’évolution des activités de production de la société AMR sous prétexte qu’il y avait une enquête en cours contre la concernant’’.
Aux dires de certaines indiscrétions, ‘’ce ne sont que des agissements orientés contre cette entreprise qui subit d’ailleurs beaucoup d’intimidations de la part de certaines personnes qui veulent faire de cette pauvre firme leur vache laitière’’.
« Aussi, un certain lieutenant Baldé s’inscrit dans cette logique. Ce corps habillé dont le nom est cité partout dans cette affaire se fait passer pour un officier de Police judiciaire (OPJ) en service au niveau du haut Commandement. C’est lui qui aurait conduit l’interrogatoire en lieu et place des officiers de police judiciaire de la gendarmerie minière dont le siège se trouverait dans la cité CBK », témoigne une autre source proche du dossier
Du côté du ministère des Mines et de la Géologie ainsi que de ANAIM, on apprend que ‘’la société minière AMR dispose de toutes les autorisations lui donnant ainsi le plein droit d’opérer légalement dans les limites de ses différents permis bauxitiques’’.
Par ailleurs, nous attendons toujours la réaction du ministère des Mines et de la Géologie face aux agissements non justifiés de la gendarmerie nationale sur les installations de la société AMR.
Il est aussi utile de rappeler que ledit dossier a été transféré à la CRIEF pour réclamer de l’argent dont seule la gendarmerie nationale pourrait expliquer le pourquoi. Puisque les documents dont la presse a eu accès prouvent à suffisance que la société AMR est à jour pour ce qui est de ses obligations fiscale, administrative et environnementale. Donc, la recherche de preuves incombe à la gendarmerie puisque dans ses supposées enquêtes, elle s’est autosaisie alors qu’elle n’a consulté ni associé les ministères de la Justice et celui des Mines et de la Géologie ainsi que le service des impôts.
A cela, s’ajoute une histoire de fraude fiscale du côté de la France contre les anciens actionnaires français d’AMR qui n’intéresse point la partie Guinéenne mais que la Gendarmerie cherche à utiliser contre monsieur Sonny DOUMBOUYA. Il s’agit d’un homme d’affaires guinéen qui est actuellement le gérant de cette société et qui serait aussi son nouvel actionnaire majoritaire. Cela est d’autant important qu’il s’agit de se conformer à la politique de notre cher Président Mamadi DOUMBOUYA C’est-à-dire ‘’mettre en avant et surtout protéger les entrepreneurs guinéens’’
Tel qu’on le voit, il est évident que cette enquête semble avoir été orchestrée dans le seul but d’anéantir les opérations de la société AMR pour un éventuel retrait de son permis et éventuellement l’octroyer à d’autres sociétés étrangères.
Nous y reviendrons…