La Maison-Blanche
Le 13 décembre 2023
Fiche d’information
Depuis le Sommet des dirigeants États-Unis-Afrique de décembre 2022, le président Biden a donné le coup d’envoi d’une année extraordinaire d’engagement des États-Unis en faveur de l’Afrique et fait avancer la mise en œuvre des engagements majeurs annoncés lors du sommet. L’administration Biden-Harris surpasse l’engagement qu’elle a pris d’investir 55 milliards de dollars en Afrique sur trois ans. Au cours de l’année écoulée, les États-Unis ont accueilli l’Union africaine en tant que membre permanent du G20, élargi les partenariats en matière de commerce et d’investissement, favorisé d’importants investissements dans la sécurité alimentaire et sanitaire, lancé une initiative de transformation numérique, forgé une nouvelle coopération en matière de sécurité et de bonne gouvernance et catalysé un engagement historique de la part de la diaspora. À l’heure où la Maison-Blanche commémore le premier anniversaire du Sommet des dirigeants États-Unis-Afrique tenu en 2022, les États-Unis sont toujours de la partie en ce qui concerne l’Afrique.
Des engagements de haut niveau
En 2023, les États-Unis ont accéléré les échanges de haut niveau, ayant intensifié les déplacements sur le continent à un rythme sans précédent. Au cours de l’année écoulée, 17 membres du Cabinet et dirigeants de départements et d’agences du gouvernement américain se sont rendus dans 26 pays d’Afrique, les visites étant axées sur le développement de partenariats substantiels et significatifs avec les pays, les institutions et les habitants du continent. La vice-présidente Kamala Harris a notamment effectué une tournée au Ghana, en Tanzanie et en Zambie au cours de laquelle elle a annoncé la mobilisation de plus de 8 milliards de dollars d’investissements publics et privés dans la sécurité climatique et alimentaire, l’autonomisation des femmes et l’inclusion numérique à travers l’Afrique.
Le commerce et les investissements
Au cours de l’année écoulée, les États-Unis ont soutenu et aidé à conclure 547 accords d’une valeur totale estimée à 14,2 milliards de dollars en nouveaux échanges commerciaux et investissements bilatéraux entre les États-Unis et des pays africains. Cela représente une augmentation d’environ 60 % du nombre et de la valeur des contrats conclus en 2022. L’accroissement des investissements a eu des effets tangibles sur la vie et les moyens de subsistance des habitants des États-Unis et de l’Afrique. En voici des exemples :
En 2023, la Société de financement du développement international (DFC) des États-Unis a consacré plus de 2 milliards de dollars dans 46 transactions en Afrique. Ces projets ont un impact significatif sur le développement du continent, notamment en soutenant les infrastructures stratégiques, la création d’emplois, la croissance des petites entreprises, la productivité agricole, l’amélioration des résultats en matière de santé et l’accès ouvert aux minéraux critiques.
En 2023, l’Agence des États-Unis pour le commerce et le développement (USTDA) a financé 15 subventions pour la préparation de projets, destinées à mobiliser plus de 3,4 milliards de dollars pour le financement de projets d’infrastructure à travers le continent.
Entre juin et octobre 2023, le département du Commerce des États-Unis, en phase avec le lancement de sa stratégie d’engagement envers l’Afrique visant à tirer parti de l’ensemble des capacités du département, a facilité près de 3,6 milliards de dollars d’exportations américaines en Afrique et s’est engagé à favoriser les partenariats commerciaux à long terme en mettant l’accent sur les secteurs prioritaires tels que la numérisation, les technologies propres, les industries créatives, l’agriculture intelligente face au climat et les infrastructures – qui sont tous des moteurs d’une croissance inclusive, de la résilience des chaînes d’approvisionnement et de la création d’emplois de qualité des deux côtés de l’Atlantique. Le département américain du Commerce a également lancé de nouveaux dialogues commerciaux bilatéraux avec la Tanzanie et la Zambie, renouvelé plusieurs engagements avec d’autres pays, mené plusieurs missions commerciales et ouvert de nouveaux bureaux du Service commercial extérieur (Foreign Commercial Service) en Côte d’Ivoire et en Zambie.
En mars, Prosper Africa a mobilisé 274 millions de dollars de financement à long terme pour le secteur du logement en Afrique de l’Ouest, qui connaît une croissance rapide, ouvrant ainsi de nouvelles opportunités pour les investissements américains sur les marchés émergents africains et permettant aux Africains de l’Ouest d’accéder plus facilement à la propriété. Cet accord, qui représente une approche innovante pour mobiliser à grande échelle des financements transparents et axés sur le marché, devrait aider environ 6 000 ménages en Afrique de l’Ouest à accéder à la propriété.
En avril, le Conseil consultatif du président sur la conduite des affaires en Afrique (PAC-DBIA) a adopté 18 nouvelles recommandations adressées au gouvernement américain dans l’optique du renforcement de la collaboration commerciale entre les États-Unis et l’Afrique dans les secteurs prioritaires.
Le président Biden a annoncé que le Conseil d’administration de la MCC avait sélectionné quatre pays éligibles aux investissements de la MCC, à savoir la Gambie, le Togo, le Sénégal et la Mauritanie, qui facilitent le développement de programmes visant à lever les principaux obstacles à la croissance économique. En septembre 2023, la MCC a signé avec le Mozambique un contrat de 500 millions de dollars destiné à promouvoir la résilience climatique et côtière ainsi qu’à améliorer les services publics et les infrastructures de transport. En septembre 2023, la MCC a signé un programme de seuil de 60 millions de dollars avec le Kenya pour renforcer la connectivité urbaine à Nairobi.
Tout au long de l’année 2023, le Bureau du représentant des États-Unis pour le commerce extérieur (USTR) a fait avancer des initiatives commerciales, notamment le protocole d’accord entre les États-Unis et la ZLECAf et la négociation du partenariat stratégique pour le commerce et l’investissement entre les États-Unis et le Kenya (STIP). En novembre, avant que les États-Unis et l’Afrique du Sud n’accueillent conjointement le 20e forum de la loi sur la croissance et les possibilités économiques en Afrique (AGOA) à Johannesburg, le président Biden a fait part de son ferme soutien à la prorogation et à la modernisation de l’AGOA dans le souci d’approfondir les relations commerciales entre les États-Unis et l’Afrique, de soutenir l’intégration régionale et de réaliser l’immense potentiel économique de l’Afrique.
Les infrastructures
En mai 2023, le président Biden a choisi l’Afrique comme premier corridor économique phare dans le cadre de son initiative de 600 milliards de dollars dite Partenariat pour l’investissement dans les infrastructures mondiales (PGI), qui vise à pallier les disparités en matière d’infrastructures dans le monde. Depuis décembre, le PGI a annoncé des investissements américains totalisant plus de 1,5 milliard de dollars dans le corridor de Lobito pour des projets d’infrastructures liées au transport, à l’accès numérique, à l’agriculture et aux énergies propres :
La DFC a annoncé le lancement de l’audit préalable en vue de l’octroi d’un financement de 250 millions de dollars au consortium Lobito Atlantic Railway qui permettrait de moderniser et d’exploiter la ligne ferroviaire existante de Benguela et le terminal minéralier du port de Lobito en Angola, jusqu’à la frontière de la République démocratique du Congo (RDC).
Entre mai et octobre, le PGI a mobilisé un milliard de dollars supplémentaires auprès des États-Unis, de l’Union européenne, de la Banque africaine de développement et de l’Africa Finance Corporation pour lancer des études de faisabilité et développer commercialement une nouvelle ligne ferroviaire afin d’étendre le corridor de l’est de l’Angola au nord-ouest de la Zambie, ce qui aurait pour effet d’améliorer le commerce entre les trois pays (Angola, RDC et Zambie) et de les relier aux marchés mondiaux.
Au cours de l’année écoulée, l’EXIM a autorisé des transactions d’une valeur de 1,6 milliard de dollars pour soutenir les exportations américaines en Afrique, dont plus de 1,2 milliard de dollars à l’appui du PGI. Ces autorisations ont notamment permis de soutenir les exportations américaines destinées à des projets solaires et aux infrastructures des ponts en Angola, ainsi qu’à des avions commerciaux en Éthiopie. Grâce à ces autorisations, l’exposition de l’EXIM à l’Afrique subsaharienne a atteint un niveau historique d’environ 8 milliards de dollars.
La transformation numérique avec l’Afrique
Au cours de l’année écoulée, les États-Unis ont fait progresser l’initiative dite Transformation numérique avec l’Afrique (DTA), laquelle a pour objet de renforcer les efforts visant à élargir l’accès au numérique en Afrique et à accroître l’engagement commercial entre les entreprises américaines et africaines dans le secteur numérique, à soutenir l’accroissement de la culture numérique et à renforcer les environnements numériques favorables dans toute l’Afrique, conformément aux priorités énoncées dans la stratégie de transformation numérique de l’Union africaine.
La DTA coordonne et canalise les efforts collectifs de 17 départements, agences et initiatives du gouvernement américain et s’associe à des gouvernements africains et à d’autres parties prenantes, telles que les secteurs privé et philanthropique et la société civile, pour faire avancer les objectifs de l’initiative articulés autour de trois piliers : (1) L’économie et les infrastructures numériques, (2) Le développement du capital humain, et (3) L’environnement numérique favorable.
En 2023, les États-Unis ont mis en place les structures institutionnelles nécessaires pour rendre opérationnel cet effort pangouvernemental. Ils ont notamment inauguré un conseil de haut niveau sur la politique numérique en Afrique, formé des groupes de travail interinstitutions associés aux divers piliers et obtenu des crédits pour l’embauche de personnel spécialisé dans l’assistance technique au développement dans les quatre organismes chefs de file de l’initiative. En outre, en avril, la vice-présidente Harris a lancé un « appel à l’action » au secteur privé, l’exhortant à investir dans l’inclusion numérique en Afrique, conformément aux objectifs de la DTA.
En 2023, les États-Unis ont investi 82 millions de dollars dans de nouvelles infrastructures numériques, des projets numériques et des programmes techniques dans le cadre de la DTA, y compris :
L’économie et les infrastructures numériques : La DFC a contribué au lancement du plus récent centre de données d’Africa Data Centres (ADC) au Ghana et à la pose de la première pierre d’un nouveau centre de données au Kenya, financé dans le cadre de la facilité de prêt de 300 millions de dollars de la DFC avec l’ADC. L’USTDA a financé 12 activités de développement des infrastructures numériques en Afrique, qui pourraient permettre de mobiliser plus d’un milliard de dollars pour le financement de projets. En avril, Prosper Africa a lancé l’Africa Tech for Trade Alliance pour stimuler le potentiel de croissance du secteur technologique africain et se pencher sur l’environnement réglementaire.
Le développement du capital humain : En mars, la vice-présidente Harris a lancé le Fonds pour les femmes dans l’économie numérique, lequel a pour objet d’accélérer la réduction de la fracture numérique entre les hommes et les femmes. La MCC, l’USAID, Microsoft et le gouvernement de la Côte d’Ivoire se sont également associés pour soutenir plus de 3 500 petites et moyennes entreprises dirigées ou détenues par des femmes. Le département américain du Commerce, au moyen d’une subvention de 289 000 dollars accordée à l’U.S. Telecommunications Training Institute (USTTI), a organisé le premier de deux sommets de la jeunesse africaine afin d’offrir aux jeunes entrepreneurs technologiques africains des possibilités de formation, de réseautage et de mentorat. En outre, l’USAID s’est associée à la Fondation Mozilla pour distribuer des subventions pour des programmes d’enseignement de l’informatique au Kenya, au Ghana et en Afrique du Sud.
L’environnement numérique favorable : La MCC travaille avec le gouvernement du Togo sur des réformes politiques et institutionnelles par le biais d’un projet de 20,5 millions de dollars visant à encourager la concurrence qui créera une connectivité numérique abordable pour les citoyens de ce pays. Le département d’État américain a organisé le troisième dialogue cyber et numérique entre les États-Unis et le Kenya et a lancé un dialogue avec l’Afrique du Sud, l’occasion de promouvoir des politiques et des réglementations de nature à garantir des écosystèmes numériques sûrs, ouverts, interopérables et fiables.
La sécurité alimentaire
Les États-Unis ont fourni plus de 17,2 milliards de dollars d’aide à la sécurité alimentaire depuis le début de l’administration Biden-Harris, dont plus de la moitié à des partenaires africains en réponse à la crise actuelle en matière de sécurité alimentaire. Lors du sommet des dirigeants États-Unis-Afrique, le président Biden et l’Union africaine (UA) ont lancé un nouveau partenariat stratégique sur la sécurité alimentaire afin d’orienter nos travaux avec l’Union africaine et des pays africains visant à accélérer les progrès dans la lutte contre l’insécurité alimentaire, la mise en place de systèmes alimentaires plus robustes et de chaînes d’approvisionnement plus diversifiées, et l’élargissement de l’accès des pays africains aux marchés agricoles.
Au cours de l’année écoulée, nous avons collaboré à l’élaboration d’un plan à long terme visant à (1) construire des systèmes alimentaires diversifiés et résistants, (2) accroître les investissements dans les infrastructures liées à l’agriculture, et (3) aborder les réformes politiques et réglementaires.
En 2023, dans le cadre de l’initiative Feed the Future visant à éradiquer la faim, les États-Unis ont lancé la Vision pour des cultures et des sols adaptés (VACS), en partenariat avec l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et l’Union africaine. La VACS cherche à stimuler la productivité agricole et les cultures nutritives par le biais du développement de cultures diversifiées et adaptées au climat et par celui de l’amélioration de la santé des sols.
En outre, les États-Unis ont contribué à hauteur de 155 millions de dollars au Programme mondial pour l’agriculture et la sécurité alimentaire (GAFSP). En 2023, le GAFSP a financé plus de 300 millions de dollars de propositions visant à soutenir les systèmes alimentaires et les petits exploitants agricoles, en grande partie au profit de l’Afrique. En 2024, le département du Trésor s’associera à la Banque mondiale, à la Banque africaine de développement (BAfD) et à d’autres donateurs pour renforcer la capacité du GAFSP à mobiliser les investissements du secteur privé dans les communautés rurales et les chaînes de valeur en Afrique.
Les États-Unis restent le premier donateur du Programme alimentaire mondial, avec un financement qui a permis l’acheminement de plus de 790 000 tonnes de céréales vitales aux populations les plus vulnérables d’Afrique par le biais de l’Initiative céréalière de la mer Noire.
L’engagement de la diaspora
Sachant que la diaspora africaine est une source de force et qu’elle est à la base de leur partenariat avec l’Afrique au XXIe siècle, les États-Unis ont renforcé les liens culturels, sociaux, politiques et économiques entre les communautés africaines, la diaspora africaine mondiale et les États-Unis.
En septembre, le président Biden a annoncé la nomination des 12 premiers membres du Conseil consultatif du président sur l’engagement de la diaspora africaine aux États-Unis (PAC-ADE) et, en octobre, la vice-présidente Harris a présidé la cérémonie de leur prestation de serment.
Ce conseil propose à l’administration Biden-Harris des stratégies de nature à promouvoir l’équité et les opportunités pour les communautés de la diaspora africaine ainsi qu’à accroître les liens culturels, sociaux, politiques et économiques entre les communautés africaines, la diaspora africaine mondiale et les États-Unis, y compris sous la forme de la collaboration dans les secteurs public et privé, d’échanges commerciaux, d’investissements, de développement, et de liens et d’échanges éducatifs.
En novembre, l’administratrice de l’U.S. Small Business Administration (SBA) s’est rendue en Côte d’Ivoire et au Togo pour voir comment la SBA peut mieux faire participer la diaspora africaine aux États-Unis aux efforts visant à mettre les petites entreprises des deux continents en contact avec les ressources et les opportunités du commerce international.
Le département du Commerce, par l’intermédiaire de la Minority Business Development Agency et de la Global Diversity Export Initiative, a lancé un programme de promotion commerciale qui a pour objet de mettre en relation les entreprises américaines, en particulier celles de la diaspora africaine et celles appartenant à des femmes, dans le secteur des soins personnels et des cosmétiques avec de nouvelles opportunités et de nouveaux partenaires en Afrique du Sud.
La bonne gouvernance et la sécurité
Lors du sommet, les États-Unis ont réaffirmé leur engagement à collaborer aux transitions politiques complexes en Afrique et à les soutenir, et à aider les gouvernements et la société civile lors des étapes critiques de la transition démocratique par le biais de l’initiative Transitions démocratiques et politiques africaines (ADAPT). Le président a également lancé le Partenariat du XXIe siècle pour la sécurité en Afrique (21PAS), qui a qui prévoit 100 millions de dollars pour cibler et accroître le soutien aux partenaires africains résolus à investir dans la gouvernance, la préparation et la durabilité de la défense. Le partenariat 21PAS représente un « acompte » pour renforcer la capacité des partenaires à utiliser pérenniser l’assistance future.
En novembre, le département d’État a annoncé que les ressources d’ADAPT seraient affectées au soutien du peuple de la Guinée dans sa transition vers une gouvernance démocratique d’ici le 1er janvier 2025, conformément à ce qui a été convenu avec la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Ces ressources fourniront une assistance technique aux efforts déployés actuellement pour rédiger une nouvelle constitution et préparer des élections libres et équitables tout en jetant les bases d’institutions démocratiques plus performantes et inclusives.
Les États-Unis s’engagent à accroître considérablement leur soutien aux organes régionaux, aux gouvernements de transition, aux mouvements politiques démocratiques et inclusifs ainsi qu’à la société civile afin de promouvoir des objectifs démocratiques communs. L’initiative ADAPT sera étendue à d’autres pays à mesure que les gouvernements de transition prendront des mesures concrètes et opportunes pour passer à une gouvernance démocratique.
Le partenariat 21PAS prévoit d’allouer 100 millions de dollars sur trois ans, qui serviront à cibler et étendre le soutien aux partenaires africains s’engageant à investir dans la gouvernance, la préparation et la durabilité de la défense. Du renforcement des systèmes de logistique de défense à la sécurisation des frontières, les programmes du 21PAS visent à promouvoir des institutions de défense performantes, responsables et tenues de rendre compte de leurs actions, et capables de faire face aux menaces émergentes de notre époque. Les États-Unis prévoient d’étendre le 21PAS en 2024. Le département de la Défense annoncera de nouveaux pays bénéficiaires du programme après consultation satisfaisante avec les partenaires.
La santé
Les États-Unis ont mis à profit leur statut de premier pays donateur à la santé mondiale pour atteindre des objectifs communs visant à améliorer constamment la santé et la sécurité sanitaire dans le monde. Nous travaillons avec les pays africains aux côtés de partenaires régionaux et mondiaux, notamment l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies (CDC Afrique) ainsi qu’avec divers partenaires du secteur privé et de la société civile pour réaliser nos objectifs.
En soutien à l’engagement pris par l’Union africaine d’accroître l’appui aux travailleurs de la santé en Afrique, le Plan présidentiel d’aide d’urgence des États-Unis à la lutte contre le sida (PEPFAR) vient en aide directement à des centaines de milliers de travailleurs de la santé de la région, qui assurent des services essentiels liés au VIH/SIDA et d’autres services de santé. Le soutien direct du PEPFAR aux travailleurs de la santé permettra non seulement de protéger et d’étendre les avancées réalisées face au VIH, mais aussi, potentiellement, de lutter contre les épidémies et autres menaces sanitaires. À l’occasion de la Journée mondiale 2023 de lutte contre le sida, le PEPFAR a annoncé avoir aidé directement 327 000 travailleurs de la santé dans le monde au cours de l’année passée.
En 2023, l’USAID a soutenu de multiples efforts visant à accroître les investissements coordonnés dans les travailleurs de la santé sur tout le continent. Ces efforts comprennent la Charte africaine de l’investissement dans les ressources humaines pour la santé, élaborée par le Bureau régional de l’OMS pour la santé en Afrique ; le Monrovia Call to Action, lancé par le ministère de la Santé du Liberia lors du 3e Symposium international des agents de santé communautaires ; et la déclaration du Forum Reaching the Last Mile, établie par le CDC Afrique et l’initiative Africa Frontline First, et qui a renouvelé et renforcé le soutien conjoint aux agents de santé communautaires, notamment l’engagement en faveur d’investissements collectifs et coordonnés et l’affirmation du rôle moteur des gouvernements dans la définition des priorités sanitaires. Le CDC Afrique est un partenaire central et un leader à l’initiative de cette annonce.
Depuis l’annonce par les États-Unis de nouveaux financements à hauteur de 215 millions de dollars pour lutter contre la pandémie de COVID-19 en Afrique, 85 % de ces fonds ont fait l’objet d’une obligation de dépense dans 24 pays africains et permis d’administrer 128 millions de doses de vaccin anti-COVID-19 sur le continent en 2023. Les États-Unis, en partenariat avec COVAX, AVAT et d’autres entités, ont livré plus de 200 millions de doses de ce vaccin en Afrique depuis 2021.
Les États-Unis collaborent étroitement avec le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme (Fonds mondial), l’OMS, l’UA et d’autres parties prenantes pour soutenir les fabricants de produits diagnostiques basés en Afrique. Le PEPFAR œuvre avec les pays partenaires pour commencer à introduire à partir de 2024 plusieurs tests diagnostiques rapides à usage professionnel fabriqués en Afrique dans les programmes consacrés au VIH. Cet effort inclut une coopération avec l’OMS et le Fonds mondial afin de créer un groupe d’experts chargés d’examiner les tests fabriqués en Afrique et simplifier ainsi le processus réglementaire de décision.
Les États-Unis renforcent les capacités mondiales, régionales et nationales pour prévenir, détecter et combattre les menaces liées aux maladies infectieuses. En 2023, le gouvernement américain a appuyé l’accroissement du nombre de partenaires mondiaux de la sécurité sanitaire qu’il soutient directement, les faisant passer de 17 à 22 en Afrique subsaharienne et en ajoutant un nouveau en Afrique du Nord, ce qui porte le total de ses partenaires à 47 dans le monde. Cette augmentation soutient directement l’objectif de la Stratégie nationale de biodéfense, qui vise à ce que le gouvernement américain aide 50 pays à renforcer leurs capacités techniques dans des domaines tels que la surveillance des maladies, les systèmes de laboratoires nationaux, les ressources humaines et la résistance aux antimicrobiens.
En marge de la 3e Conférence internationale sur la santé publique en Afrique organisée à Lusaka, en Zambie, le gouvernement américain et le CDC Afrique ont annoncé un plan d’action conjoint visant à faire progresser une vision commune pour renforcer les systèmes de santé publique et obtenir de meilleurs résultats de santé en Afrique.