Le jeudi 18 octobre 2024, la capitale guinéenne a été le théâtre d’un événement tragique qui plonge le pays dans la stupéfaction et la peur. Saadou Nimaga, ancien cadre émérite de l’administration minière, a été enlevé en plein jour, alors qu’il sortait d’un rendez-vous professionnel devant l’Hôtel Kaloum, un lieu pourtant fréquenté et considéré comme sûr.
Saadou Nimaga, connu pour sa contribution sans faille au développement du secteur minier en Guinée, a consacré des années de sa vie à servir son pays avec intégrité et dévouement. Son enlèvement brutal soulève de nombreuses questions. Qui sont les auteurs de cet acte ignoble ? Quels objectifs cherchent-ils à atteindre en ciblant une figure aussi respectée et influente dans le paysage économique national ?
L’insécurité grandissante inquiète les citoyens. Doit-on craindre de marcher librement dans les rues de sa propre nation, sans risquer de devenir victime de crimes aussi odieux ? Cet incident met en lumière une problématique cruciale : celle de la sécurité publique et de la protection des citoyens, même ceux qui ont grandement contribué au développement du pays.
L’enlèvement de Saadou Nimaga est un rappel douloureux que, malgré les efforts fournis pour renforcer la sécurité dans certaines zones de la capitale, des actes criminels peuvent encore se produire. La population attend des réponses et, surtout, des actions concrètes des autorités compétentes pour garantir la sécurité de tous. Quant à Saadou Nimaga, son sort demeure incertain, et ses proches, tout comme le reste du pays, prient pour son retour sain et sauf.
En attendant, une question persiste : sommes-nous vraiment en sécurité dans notre propre pays ?