Le mercredi, 20 décembre dernier, le Président de la République, le Colonel Mamadi Doumbouya s’est exprimé sur l’incendie survenu au dépôt d’hydrocarbure de Kaloum. Par la même occasion, le chef de l’Etat a annoncé trois jours de deuil national (du jeudi au samedi inclusivement). Pendant ces trois jours, le tricolore guinéen était en berne. La mesure s’étendait jusque dans nos différentes ambassades.
Curieusement, cela a coïncidé avec une tournée de sensibilisation sur le VIH Sida menée à Sangarédi par l’artiste Kouri Simplé.
Au grand étonnement de tous, le préfet appelle le sous-préfet de Sangarédi lui intimant l’ordre d’interdire toute activité culturelle. Car, selon lui, c’est le président qui a pris un décret. Waouu !! pourrait-on s’écrier.
Aussitôt informé de cette situation, le délégué du BGDA (bureau guinéen des droits d’auteurs) se rend chez le préfet pour apporter quelques précisions.
L’ignare de préfet, inculte comme la queue d’un âne, ne tardera pas à proférer des menaces à l’encontre du délégué du BGDA.
« Je te mets en prison si tu tentes de me dire quoi que ce soit » vocifère dans un ton plein de zèle l’homme qui fait semblant de servir honnêtement le président Doumbouya. Que nenni !
Le délégué du BGDA voulait simplement lui expliquer qu’effectivement un communiqué de deuil de 3 jours a été annoncé mais pas un décret. Mais le préfet reste catégorique et pourtant les autres villes comme Labé, Mamou, Kindia etc…organisaient des foires.
Ils sont d’ailleurs nombreux des gens qui se plaignent du comportement de roitelet, devenu une habitude pour ce préfet qui continue de vivre dans un passé précambrien. « Je te fout en prison ou encore je t’arrête, sors de mon bureau ! » sont entre autres propos devenus une rengaine dans la bouche de ce préfet qui ne mérite pas un tel poste de responsabilité.